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L’aide humanitaire reste un sujet très médiatisé à cause de l’ampleur des catastrophes naturelle et anthropique (d’origine humaine) que connaissent notre monde.

Les conflits militaro-politiques et les catastrophes naturelles souvent conséquence du changement climatique se sont répondus un peu partout dans le monde, les ONG humanitaires font face à des urgences de plus en plus complexes et sur long terme comme en Syrie, au Venezuela, au Yémen, dans le sahel en Afrique, en Lybie… avec des conséquences sans précèdent sur le plan économique et humanitaire.

Au début l’aide humanitaire était destinée à porter secoure aux militaires blessés en temps de guerre pour se généraliser par la suite aux civils grâce aux 4 conventions de Genève de 1949 et les 3 protocoles additionnels de 1977.

L’expérience de Jean Henri Dunant homme d’affaire suisse et fondateur du CICR vécu à Solferino en 1859, marquée par une bataille entre les soldats français et autrichiens a jeté les premières bases de l’humanitarisme impartial et sans discrimination.

Malgré les 4 conventions de Genève de 1949 ratifiées par presque tous les pays du monde plus les 3 protocoles additionnels de 1977, les états ne respectent pas toujours le Droit International Humanitaire « DIH » à savoir le droit des ONG humanitaires à porter assistance aux personnes en danger et le droit des victimes de recevoir l’assistance et protection.

Après la 2e guerre mondiale le principe de non-ingérence a reçu un statut légal fondamental garantissant le respect de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de chaque état du monde. Les conflits armés internationaux deviennent de plus en plus rares et on assiste à des conflits armés non-internationaux marqués par de grave violation des droits humains et des refus des gouvernement de laisser déployer l’aide humanitaire à la population vulnérable pour plusieurs raisons :

  • La localité où l’aide se déploie est sous contrôle des groupes rebelles.
  • L’aide est destinée à l’opposition (affamer une population est une arme de guerre)
  • Ilya des graves violations des droits humains et/ou des situations insoutenables qu’il faut sauver les apparences en cachant à l’opinion internationale…
  • La sécurité dans la localité est dangereuse pour les travailleurs humanitaires…

Pour faire face aux refus des états à l’acheminement de l’aide humanitaire, la notion de l’ingérence Humanitaire surgit vers les années 1990, mais largement critiquées par les juristes du droit international car n’ayant aucun cadre légal mais décidé en cas de besoin par le conseil de sécurité des Nations unies.

De nos jours l’ingérence humanitaire couvre plusieurs agendas politiques, diplomatiques et stratégie militaire :

  • L’ingérence militaires en territoire d’un pays étranger en conflit pour y protéger les ressortissants de l’Etat intervenant.
  • L’ingérence militaires en territoire d’un pays étranger en conflit pour protéger citoyens et résidents étrangers contre le gouvernement local ;
  • Initiatives coercitives de nature militaire ou non pour mettre fin à une violation caractérisée et prolongée des droits de l’homme ;
  • Initiatives coercitives de protection de la population civile contre les terribles conséquences d’une guerre civile et pour assurer le fonctionnement de l’aide humanitaire.

Ces actes témoignent suffisamment une instrumentalisation de l’aide humanitaire au détriment des intérêts politiques, stratégiques et militaires.

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